15 août 2010
Arte pelosa - flétrissure
Les murs se flétrissent. La peau fragile des vieilles bâtisses de Lisbonne s'effrite, s'écaille et se craquèle. Lorsque ce ne sont pas les faïences rongées pars les lichens, c'est le crépi, fragilisé par l'embrun, qui se ride pour tomber en poussière sur un sol usé par le temps.
Le vent salé est comme une lèpre. Les bâtisses du quartier de l'Alfama, contrairement aux grands mères du Barrairo Alto, sont comme oubliées. Ce sont des lambeaux, dans leurs simplicité, leur essence si communes sont le reflet de l'ordinaire. Sans être extraordinaire, ces lépreuses communes portent la vitalité de ces quartiers populaire.
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